La destruction du sol a d’énormes conséquences sur l’environnement, source de l’oxygène humain a dit le Chef des Travaux Joël MAPOLI, enseignant environnementaliste à l’Université de la Conservation de la nature et le Développement, lors d’ une interview.
En effet, le sol congolais subit plusieurs phénomènes de dégradation liés au changement climatique. La ville de Béni , située à l’est de la RDC , est menacée par des érosions occasionnant la perte de matière organique sur son sol.
À cet effet, le CT Joël MAPOLI propose quelques pistes de solutions locales succeptibles d’être mise en œuvre pour atténuer ces dégradations. Il l’a dit lots d’ une interview accordée à Juvenal Bulemo.
« Il est déconseillé de couper les arbres à 10metres de part et d’autre d’une rivière. Cela permet de protéger le sol traversé par cette rivière des érosions ».
Pour cet environnementaliste chercheur, il est important de sauvegarder le sol. Car, à l’en croire, sauvegarder le sol c’est aussi conserver la Nature.
Ainsi , il propose quelques techniques pour sauvegarder le sol : « Pour les champs érigés sur une plante, on peut remplir de sable dans des sacs et les placer dans des pourtours du jardin ceci empêchera l’écroulement de sol ».
Il a ensuite ajouter que la population de Béni doit apprendre à bien canaliser l’eau de la pluie. La collecte d’eau de la pluie permet que le sol garde ses valeurs.
«le sol fait la vie car il est une ressource naturelle renouvelable, et un support essentiel de la vie terrestre » souligne t’il.
Dans ses propos , le chef des travaux argumentait que « détruire le sol, c’est aussi détruire la vie humaine, car l’homme vie grâce à l’oxygène produit par les plantes ».
Vu la pertinence de la protection de sol, cet enseignant lance un appel aux habitants de Béni, en disant que tout ce que l’homme entreprend a un impact sur son environnement. Pour éviter la dégradation du sol l’homme doit le protéger ».
Soulignons que l’érosion des sols dans la région de Beni résulte de l’impact des fortes pluies abattues sur toute la République. D’où la grande partie des sols est non protégée, des cultures sur les sols en forte pente suivi d’une déforestation régulière.