L’éducation sur l’environnement, un outil pour trouver des solutions aux problèmes liés à la terre

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Au troisième jour de formation de la femme sur la résilience climatique, le formateur Claude KYUNGU a soulevé que « le renforcement de la résilience sociale face aux catastrophes liées à l’eau est un lent processus d’évolution de la réflexion, de la négociation et de l’élaboration des cadres permettant de comprendre et de gérer les risques ».

Pour ce spécialiste en environnement, toutes les catastrophes liées à l’eau, les inondations et les sécheresses apparaissent comme les deux faces d’une même médaille, mais elles sont bien plus complexes qu’une simple question de trop ou peu d’eau. Ces phénomènes de catastrophes ont toutes deux, des dimensions sociales et économiques. Par la façon dont la femme pense gérer les ressources en eau ne promet pas une durabilité environnementale et la résilience climatique, souligne-t-il.

Des risques potentiels

M. Claude KYUNGU a expliqué par un extrait du rapport du sommet mondial pour le développement durable de Johannesburg en 2002, qui indique, que « les pays ont convenu de développer et de mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau ». Ceci a été fondée sur trois piliers du développement durable à savoir l’équité sociale, l’efficacité économique et la durabilité environnementale.

Ainsi pour expliquer la pertinence de l’éducation environnementale l’orateur du jour a parlé des actions menées par des acteurs internationaux, la première conférence mondiale sur la prévention des catastrophes naturelles en 2005. Celle avait été tenue à Hyogo 2005-2015, adopté dans le cadre de la stratégie internationale pour la prévention des catastrophes (SIPC) afin de rendre le monde plus sûr face aux risques naturels et de réduire les pertes dues aux catastrophes.

Les conséquences des inondations et conséquences étant très nombreuses sont à traiter avec beaucoup de soins, soulignent les participantes. Ainsi elles ont proposé certaines pistes de solutions chacune selon les aléas et les risques reconnues dans son milieu de vie.

Les femmes ont cité la gestion du cycle de l’eau dans l’ensemble, l’intégration de la gestion de terre et de l’eau, l’adoption de la combinaison des stratégies, assurer une approche de prise de décision participative avec un éventail de paries.

En ville de Butembo surtout avec l’explosion démocratique, la femme doit voir comment utiliser l’eau de la pluie qui inonde la ville. Cette canalisation de l’eau est très importante pour éviter l’éboulement de terre, la femme doit aussi exploiter les terres avec inondation.

Selon Mme SAMBO, si la femme a une éducation de base sur l’environnement c’est toute la communauté qui sera bénéficiaire. Une raison de plus pour inviter les femmes à prendre conscience de leur rôle dans la gestion durable de l’eau et de l’environnement.

Signalons que ces activités de sensibilisation des femmes en eau pour la durabilité environnementale et la résilience climatique se clôtureront ce jeudi à Mukuna, par des exercices pratiques sur terrain.

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