Sénégal : »Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse »

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« Les gouvernements, les citoyens et la société civile tous au front pour combattre le péril environnemental, notamment le réchauffement climatique, la sécheresse et la désertification, les catastrophes naturelles résultant des intempéries »C’est le cri de cœur lancé par le Président Macky Sall du Sénégal lors de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2022 : Lors de cette Assemblée, le Président du Gouvernement Espagnol Pedro Sánchez Pérez-Castejón avait approuvé cette idée de création de cette alliance qui selon lui « est une solution spécifique pour les Nations unies » face aux impacts du changement climatique. Mr Pedro Sánchez Pérez-Castejón Président du Gouvernement Espagnol déclare qu’avec « le Sénégal, nous soutiendrons la création d’une « Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse » afin de promouvoir l’innovation, le transfert de technologies et la mobilisation de ressources pour lutter contre la sécheresse dans les pays exposés à cette menace ».Le président sénégalais Macky Sall a déclaré : « Quand l’État est en danger, quand il est déstabilisé de quelque manière que ce soit, ce sont les fondements du vivre ensemble qui vacillent. Nous avons tous – gouvernements, citoyens et société civile – l’obligation de ne pas scier la branche sur laquelle nous sommes assis. Je pense au péril environnemental, notamment le réchauffement climatique, la sécheresse et la désertification, les catastrophes naturelles résultant des intempéries. « Ainsi lors de la conférence sur le changement climatique COP27 de Sharm el-Sheikh, en Égypte, les dirigeants lancent le lundi 7 novembre 2022 une nouvelle alliance pour renforcer la résilience à la sécheresse,Un événement de lancement de haut niveau qui sera organisé conjointement par le Sénégal et l’Espagne, intitulé « Alliance internationale pour la résilience à la sécheresse », Les dirigeants du monde entier reconnaissent qu’il est urgent de faire évoluer les approches de gestion de la sécheresse de la réponse d’urgence actuelle vers la résilience. L’Alliance est envisagée comme une plateforme de collaboration pour rallier l’élan politique et déclencher des actions qui aident les pays, les villes et les communautés à permettre ce changement et à réduire de manière significative leur vulnérabilité, leur impact et leur exposition à la sécheresse extrême.L’État du climat en Afrique 2020 estime que d’ici 2030, 118 millions d’Africains seront menacés d’extrême pauvreté en raison de la combinaison de l’élévation du niveau de la mer, des inondations, de la sécheresse et d’autres phénomènes connexes », a ajouté le Président Sall.Selon le dernier rapport « Drought in Numbers » (la sécheresse en chiffres) compilé par la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), la fréquence des sécheresses a augmenté de 29 % depuis 2000 et quelque 55 millions de personnes sont touchées chaque année. Les récentes sécheresses en Australie, en Europe, dans l’ouest des États-Unis, au Chili, dans la Corne de l’Afrique et en Afrique australe montrent qu’aucun pays n’est à l’abri de la sécheresse.Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) prévoit que les sécheresses seront plus fréquentes, plus graves et dureront plus longtemps.Le changement climatique est en grande partie responsable, mais la façon dont nous gérons nos ressources en terre et en eau l’est tout autant. Le GIEC estime que trois personnes sur quatre dans le monde vivront dans des conditions de sécheresse et de manque d’eau d’ici 2050.Aider les pays, les villes et les communautés à renforcer leur résilience à la sécheresse offre la possibilité de réduire considérablement les coûts sociaux et économiques élevés.Il s’agit notamment de la perte de vies humaines, de moyens de subsistance et de diversité biologique, de l’insécurité hydrique et alimentaire, des perturbations dans les secteurs de l’énergie, des transports et du tourisme, ainsi que des migrations forcées, des déplacements et des conflits pour des ressources rares.

Denise KYALWAHI avec journal Agropasteur

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