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Dans une correspondance envoyé à NATURELCD CIFOR fait connaître ses recherches et partage d’expériences. Pour cet entre entreprises, faire pousser plus d’arbres – que ce soit dans les fermes, dans les forêts ou dans des paysages en mosaïque – est essentiel pour renforcer la résilience au changement climatique. Lors de la COP27, le Centre de recherche forestière internationale – Agroforesterie mondiale (CIFOR-ICRAF) apporte ses nombreuses années d’expérience pour souligner la valeur des arbres et des forêts en tant qu’investissement dans la résilience climatique. Les scientifiques du centre participent à cinq événements parallèles officiels qui abordent des questions clés dans ce domaine, notamment :
Comment évaluer de manière critique les progrès pour soutenir une action forestière réussie vers les objectifs climatiques de 2030
Comment réaliser un développement socialement juste et résilient au changement climatique en Afrique et en Asie, en gardant à l’esprit les principaux risques et contextes tels que les incendies, les aléas, l’agriculture au carbone bleu et la gouvernance
Quels progrès ont été réalisés dans l’intégration des actions d’adaptation dans les contributions déterminées au niveau national (CDN) des pays à l’Accord de Paris en Afrique subsaharienne et en Asie dans les secteurs de l’agroforesterie et de la foresterie
Comment s’assurer que la terre contribue à l’atténuation du changement climatique sans créer de « déficit foncier » (en réservant plus de terres pour les promesses Net-Zero et NDC des pays que ce qui est réellement disponible)
Comment accélérer l’action pour protéger les écosystèmes de carbone bleu pour l’atténuation et l’adaptation
Le CIFOR-ICRAF est également impliqué dans le tout premier pavillon de l’alimentation et de l’agriculture de la COP, qui présentera des solutions innovantes pour aider les pays à prendre des mesures climatiques efficaces pour protéger les systèmes agroalimentaires. Là, le centre animera une session sur la transformation du système alimentaire basé sur l’arbre, qui expliquera comment l’agriculture monoculturelle a conduit à des «cellules affamées pleines de ventre» – des personnes consommant plus de nourriture mais avec une nutrition plus faible que dans les systèmes de production diversifiés – et débattra du lien entre la nature et le mode de vie, tout en soulignant la nécessité d’un changement radical des modes de production, de consommation, de stockage et d’élimination au profit des personnes et de l’environnement.
Lors de la conférence sur le climat du Global Landscapes Forum (GLF) « Frontières du changement », qui s’est tenue à Charm el-Cheikh en marge de la COP27 ainsi qu’en ligne, les scientifiques du CIFOR-ICRAF présenteront les impacts sur le climat et les moyens de subsistance de la restauration des terres en Afrique ; lors du lancement du programme Landscapes for our Future financé par l’UE, la diversité des arbres pour l’adaptation au changement climatique et la résilience du système alimentaire, la plateforme de partenariat TreesAdapt ; et sur les opportunités de marché pour le carbone bleu des mangroves.
La santé des sols, qui est étroitement liée aux décisions d’utilisation des terres et a des implications majeures pour la sécurité alimentaire et le stockage du carbone, sera également à l’honneur, avec un événement parallèle ministériel de haut niveau sur l’action mondiale pour la résilience à la sécheresse. Il y aura également une session au pavillon de l’alimentation et de l’agriculture pour présenter une proposition, créée par la Coalition d’action 4 pour la santé des sols (CA4SH), pour que les gouvernements publient une résolution sur la santé des sols lors de la COP27.
Redaction
