La République démocratique du Congo est un grand pays situé au cœur de l’Afrique, entouré par neuf pays voisins, est considéré comme un scandale géologique de par sa biodiversité. Elle dispose d’une ressource naturelle, la plus grande forêt tropicale d’Afrique et deuxième au monde, pour faire respirer le monde entier et des richesses indispensables pour la révolution technologique.
C’est la capacité de cette forêt de produire le carbone qui fait de la RDC un pays solution au changement climatique, comme l’a dit Eve BAZAIBA, vice Premier Ministre et ministre de l’environnement. C’était dans son discours lors de la Conférence des Nations.
Cependant, ce poumon mondial abrite des rebelles depuis plusieurs décennies. MULIMIRWA Philémon, étudiant à l’Université de Goma en faculté de sciences juridiques, option droit public a axé sa recherche sur « la protection de l’environnement en temps de conflit armée en République Démocratique du Congo ».
« En choisissant ce sujet qui cadre avec la protection de l’environnement en temps de conflit armé en RDC, nous avons rencontré un grand problème dans la société qui cadre avec le droit et la protection de l’environnement à temps de conflit armée en RDC » explique l’étudiant à Naturel CD.
Dans sa recherche, il démontre que le manque de connaissance des rebelles sur les lois de la protection de l’environnement est la plus grande difficulté. Aussi, dit-il, « les congolais sont buttés à un vide juridique lorsqu’il y a conflit sur le territoire de la République. »
Le chercheur Philémon suggère aux autorités de mettre en place les instruments juridiques permettant au peuple congolais de bien respecter la protection de l’environnement, de punir les criminels environnementaux.
« Nous recommandons aux gouvernement Congolais de pouvoir mettre en place un tribunal environnemental pour sanctionner ces criminels qui détruisent nuit et jour ce qui constitue le patrimoine des générations présente et avenir. Également de passer en revue les Articles 35 et 55 du protocole additionnel 1 ( 1977) aux quatre convention de Genève du 12 août 1949, qui n’interdisent que des dommages à l’environnement que quand ces dommages sont « Étendus, durables et graves », certaines juridictions internes et internationales ( tel que la CPI, CIJ, Cours et tribunaux congolais) et certaines institutions congolaises tel que ICCN, FARDC doivent apporter leur contribution pour la réussite de ce grand combat qui oppose les congolais » suggère-t-il.