Certains quartiers de la ville de Bunia sont quasi vides en terme d’essences végétales pendant que nul n’ignore que les arbres jouent un rôle primordial dans la vie.
Dans certains quartiers comme HOHO, MONTS FLEURIS on trouve des espaces quasi vides en terme d’essences végétales voire sur plusieurs artères principales tel que la route police des frontières, la route allant vers le pont Lokorto, qui en d’autre terme pourrait faire la fierté de la ville à travers une cité verte créee par la population.
De l’autre côté on observe la destruction des arbres plantées par le service de l’environnement, coupées par les habitants notamment pour la construction des maisons ou cuire les briques.
Ce constat émane de la coordination urbaine de service de l’environnement de la ville de Bunia
« Nous avons parcouru quelques quartiers,il y a des vides. Les gens n’ont pas compris la valeur des bois ou des arbres » a dit Marcel NGOYI TUDIESHE, coordonnateur urbain qui affirme au micro de Naturelcd.net avoir déposé un plan d’aménagement aux près des autorités urbaines mais sans aucune suite favorable.
En tant que coordination urbaine, elle limite seulement au niveau de sensibilisation. Même le bloc forestier planté par les colonisateurs Belges sur le Mont Bleu a disparu constate la même source.
Si le réchauffement planétaire continue à imposer son rythme, la ville de Bunia à travers ses animateurs devra miser sur le reboisement de quartiers et planter les arbres sur les artères à l’instar d’autres villes du monde.
Situation géographique
Rapellons que Bunia est une ville Bunia est une ville, chef-lieu de la province de l’Ituri en République démocratique du Congo (RDC). Elle est située dans le Nord-Est du pays aux environs du lac Albert, frontière avec l’Ouganda.
Avec une Latitude de 29°52’ à l’Est, une Longitude de 120 27’ au Nord, une Altitude moyenne de1250m. Sa pluviométrie est de 1000 à 1200 mb/an et sa superficie est de 830Km2. Ceci révèle d’une recherche en date du 21 Juillet 21021 par la MONUSCO.
Hydrographie
La ville est parcourue de trois rivières, notamment la rivière Nyamukau à pleine ville qui sépare cette dernière d’une partie de la cité du côté nord- sud et se jète dans la rivière Ngezi qui à son tour sépare la ville de l’autre quartier Mudzipela se situant vers le côté Nord- Ouest et se jète elle aussi dans Shari la plus grande à quelque trois kilomètres de la ville. La ville est également munie de quelques cours d’eau.
Sol
La ville a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la ville. La ville est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du territoire de Djugu et d’Irumu se situant à quelques dizaines de kilomètres de cette dernière.
Principales activités de la ville : La ville est commerciale. Le commerce générale regroupe les (PME, PMI etc. ) et représente plus de 95% des populations de la vLes principales activités des opérateurs économiques sont :Le commerce généralL’exportation des bois et de l’OrL’importation des pétrolesL’hôtellerieLe transport; Beaucoup plus, le commerce d’importation fait la fierté de cette ville. Les marchandises diverses viennent de l’Ouganda, de la Chine, de Dubai etc via le port de Kasenyi Tchomia et de la douane de Mahagi. Grâce à ce commerce la ville est à pleine construction avec des agglomérations sans cesse croissante. La ville contient également des hôtels magnifiques et quelques sociétés de transport en activité.
Parmi les grandes entreprises locales on trouve l’Abattoir industriel de Bunia avec la Besse d’activité, la Menuiserie semi industrielle d’Alfajire la société Sokimo/Electrokimo, la Fondation agropastoral de Bamanyisa, l’Usine d’eau minérale Canaan water. Ces entreprises locales sont les plus importantes. La Sokimo existait depuis l’époque coloniale et, elle est responsable de la production d’or et de l’énergie électrique dans l’ensemble de la province. Actuellement elle est en activité dans le secteur d’électricité seulement et fonctionne très difficilement à cause de manque de financement et de la guerre en perpétuité. Ce pour dire elle est incapable de fournir l’électricité stable et permanente, car la centrale qu’elle exploite n’a jamais était renouvelée ni réhabilité comme il faut. Elle parvient donc très difficilement à desservir la ville de Bunia de l’électricité. Ce qui conduit plusieurs ménages à l’utilisation des bois chauffage dans pour la cuisine et l’électricité dans certains coins de la ville, qui augmente la quantité de la déforestation.
Selon le rapport du ministre de l’habitat publié en 2020 on constate que les -Femmes sont moins intéressée aux problèmes de l’environnement. Exemple : elles s’inquiètent moins de leur entourage, de la salubrité publique, de l’habitation, du délabrement des routes, de l’ assainissement et de l’eau, du boisement du milieu, etc.
A ce la s’ajoute l’Inexistence de cadre d’information des femmes dans le domaine Femme et Environnement. La persistance des coutumes un autre obstacle souligne ce rapport « la femme ne peut pas parler devant l’homme ». – Femme peu impliquée dans la gestion administrative : Le nombre des femmes leaders est très minime. – Manque d’un cadre pouvant favoriser la femme à s’impliquer dans la gestion – Sous information sur les lois qui ont trait à la participation de la femme (exemple : la loi 1325).
Etat de l’Environnement
La dégradation de l’environnement est prononcée et touche ¾ de la Cité de Bunia suite à la destruction méchante des arbres. En conséquence, les vents emportent souvent les toitures de beaucoup des maisons, des bâtiments scolaires et des églises. Quant à la pollution des eaux et de l’air, elle est estimée à environ de 20% à cause des eaux usées (10%) de l’air pollué (10%) dû à la prolifération des fours à briques, des groupes électrogènes, quelques véhicules et motos, …
Sur plan gouvernce environnementale l’on peut remarquer qu’avec l’appui du service de l’environnement une partie de la population locale participe activement à la protection de l’environnement. On peut signaler : Le programme de reboisement à Simbilyabo (essences : Terminalia superba, Cyprès). La préparation des écosystèmes par l’application de la législation sur la forêt et le maintien de la zone verte existante.
La consolidation de la position commerciale de Bunia dans la vente ou l’exportation du bois et des planches, activités qui jouent un rôle très important sur le marché tant l’intérieur qu’extérieur toujours à la base de la déforestation.
Jérémie KASEKE/ depuis Bunia
Content de lire cet article, ça prouve que l’observation est en action, j’espère que nous les populations de Bunia allons capitaliser ces propositions.