

Les bouteilles en plastique jeté par-ci par-là dans la maison carcérale de Bunia, ont envahi même les jardins des amarantes des prisoniers, qui est à l’origine de la faible production suite de la présence de ces déchets non biodégradables, l’a fait constater l’une de prisonnières de la prison centrale de Bunia. En réponse de ce besoin urgent l’ONG CRIDE « Cadre des Recherches des Innovations pour le Développement et Environnement » a distribué ce mercredi 19 Juillet quelques échantillons des prunelles.
Au total 30 poubelles vont être remises à la prison centrale de Bunia a affirmé le chargé de programme de l’ONG CRIDE lors d’une descente effectuée dans cette maison de correction.
CRIDE a procédé à la remise de quelques échantillons de ces poubelles à cette maison carcérale réputée d’être un foyer de stockage des déchets plastiques produits par les détenus dont le nombre est évalué à plus de 2.000.

Ce geste s’inscrit dans le cadre d’assainir la prison centrale a fait savoir l’ingénieur Patient ALEMA NYAWEZA « on a remarqué que les prisonniers jettent des bouteilles en plastique partout après usage ».
Se confiant à Naturelcd.net une détenue a signifié que les bouteilles en plastique ont envahi même leurs jardins des amarantes conçu pour vaincre l’insuffisance alimentaire à cet endroit, conséquence faible récolte a de suite de la présence de ces déchets non biodégradables.
« Après usage nous jettons d’autres bouteilles en dehors de la clôture vu l’encombrement ».
De l’occasion, l’ ONG CRIDE a pu récupérer 8 Sacs remplis de bouteilles en plastique collectées par les femmes détenues moyennant une somme d’argent pour les encourager. Ces bouteilles ont été amenées au site de transformation des objets plastiques en matériaux de construction.
Au regard de la production des déchets en grand nombre dans la prison centrale de Bunia, l’ONG CRIDE a pris l’option d’y revenir chaque mercredi dans le même but d’assainissement.

Construite en 1940 avec une capacité théorique de 220 places, aujourd’hui cette maison pénitentiaire est surpeuplée.
Jérémie Kaseke depuis Bunia