Goma: L’exploitation de la scorie à Nyiragongo un danger écologique sur les vies humaines

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La zone du NYIRAGONGO a été sujet de plusieurs dégâts naturels depuis très longtemps. Les habitants exploitent la scorie pour leur survie et cela à la base de répercutions négative dans la vie des exploitants de ces produits miniers et de l’écosystème . L’évolution démographique de la population de Goma augmente la demande accrue de scorie dans la ville. Patient SHAMAVU Chercheur en Biologie volcanologie et en hydro-volcanologie au sein de l’OVG parle de l’importance de la scorie dans l’agriculture et la construction en Goma : « La scorie est une matière issue des différentes épisodes de l’éruption volcanique de Nyiragongo, a Goma, elle est utilisé comme l’un des matériaux de construction et sa demande augmente du jour le jour. Elle remplace les graviers comme dans la ville de Bukavu et dans d’autres zones dans la province. Sa valeur nutritionnel sur les activités agricoles est très connue.

Situation géographique 

Le Nyiragongo est un volcan qui se situe dans la RDC au Nord Kivu, son nom signifie celui qui fume. Sa longitude est de 29 degré 25 Est, et sa latitude 1 degré 52 au sud, son altitude est de 3 465 m de haut. Ce volcan est situe à l’Est de la RDC où domine la ville touristique de Goma. Le Nyiragongo se trouve dans le Rift Africain  Esten, et fait partie d’une chaîne volcanique appelé Virunga. Elle comprends huit stratovolcans. Le Nyiragongo est le seul volcan actif. Son exploitation comme tout autre minerais présente certains inconvénients chez l’homme et sur la biodiversité et l’écosystème.  

BAHATI SEMPAGANE exploitant à cette carrière minière explique les difficultés rencontrées à ce lieux. « Travailler dans cette carrière demande de la force et de l’énergie, nous tombons malade et de fois même des pierres glissent et tombent sur nous. Nous avons l’un de nos camarades qui jusqu’à pensent a perdue l’un de ces jambes et d’autres ont des égratignures partout. Ces plaies ne guérissent pas vite. En période de la sècheresse la poussière nous dérange beaucoup, on trouve de la grippe . Seulement il est question de le maitriser, sinon nous allons mourir de faim. »

Travailler dans cette carrière dénote de l’absence d’autre tâche à faire, car le mont NYIRAGONGO a subi plusieurs cratères de l’éruption volcanique.

«  Vous savez qu’a cet endroit il y a plus des champs. Nos champs ont été ravagé par le volcan et ce qui nous reste c’est l’exploitation de la scorie. Nous sommes appelés à trouver même 500fc pour éviter que nos enfants passent nuit sans manger. Une fois on quitte ici nous sommes obligés de boire du lait et de nous laver pour éviter des maladies pulmonaires. Vraiment quand nous travaillons seulement un petit moment sous cette poussière nous tombons directement malades. Les difficultés auxquelles nous nous confrontons sont énormes, car les pierres descendent de très haut là-bas viennent nous pousser et nous écraser, certains parmi nous ont déjà perdu leurs pieds. Je reconnais deux d’entre nous qui en sont victimes. Il est difficile pour nous d’abandonner cette pratique», ajoute-t-il.

L’extraction des scories dans le Nyiragongo est un travail qui date de très longtemps, certains pensent que le Mont Nyiragongo ne disparaîtra jamais été d’autres craignent que la génération future ne soient pas bénéficiaires directe des richesses caché des laves du volcan car cela est périodique. Pour Bahati SEMPAGANE, cette coline ne doit pas disparaître «  moi j’ai 31 ans aujourd’hui et j’ai commencé à travailler ici pendant que j’avais 10 ans, alors il y a plus de 20 que j’y travaille, je ne vois pas si cette colline peut disparaitre. Nos ancêtres ont commencé à travailler ici avant même notre existence alors je ne crains pas sa disparation. Toutefois mon constant est qu’avec la demande accrue des preneurs avec la démographie qui ne cesse d’augmenter dans la ville de Goma je constante que la montagne avance. Avant elle existait jusqu’au bout du goudron mais aujourd’hui ça vient d’avancer à plus au-moins 10 mètres en quittant le goudron. Mais j’espeère que c’un travaille que nous allons aussi laissé à nos enfants. Car ça nous donne tout. »

Pour le chercheur Patient lui pense ainsi longtemps la demande des scories augmentent elle finira par disparaître à ce lieu car elle est périodique, elle n’est pas comme d’autre minerais ni matériaux de construction, tel que le sable, le graviers,… 

« La scorie provient des laves volcaniques une fois dans 25 ans s’il ya pas d’éruption volcanique cette colline va disparaitre. Ma grande perre est que la génération future sera victime de l’exploitation abusive  par leurs parents et que cela jouera sur l’économie du pays. Le mont Nyiragongo attire plus de touristes et ramène de l’argent à la caisse de l’Etat. La ville de Goma a une couche du sol constitué des cratères volcaniques, une fois la scorie diminue il y aura carence des matériaux de constructions. Comme à Bukavu et ailleurs on utilise les graviers pour la construction les habitants de Goma seront obligé d’aller dans ces endroits pour s’en procurer. Qui va rendre la vie des habitants de Goma plus difficile qu’avant. »

L’éruption volcaniques du Nyiragongo 

Etude des anomalies magnétiques du Nyiragongo 

Des études prouve que 

Selon LOVING MUSUBAGHO chercheur en écologie, spécialisé en écologie du pays étudiant à l’Université du Liège. Cette exploitation l’aise la nature et l’homme car chaque mètre carré de terre renferme plus ou moins 150 Grammes de masse moyenne de tous les animaux vivant dans un sol de prairie, c’est l’équivalent de 260 millions d’individus par kilomètres carré. Cette exploitation est une menace pour l’écosystème et pour l’homme lui-même.  

LOVING MUSUBAGHO : « Actuellement il s’observe une forte pression d’origine anthropique, sur une diversité d’écosystème, qu’il s’agisse d’écosystème aquatique, d’écosystème aérien ou d’écosystème marin, l’homme exerce actuellement une pression qui a des répercussions en grande partie négative sur les écosystèmes globalement mais spécialement sur les êtres vivants qui colonisent ces différents habitants. S’agissant des écosystèmes terrestres les 2 écosystèmes sol, l’homme à travers ses activités à la recherche de moellon par exemple pour la construction qui s’inscrit dans un cadre purement commercial parce que c’est l’intérêt qui est visé, l’homme est à grande partie entrain de perturbé ces écosystèmes, d’autant plus que au niveau de ces écosystèmes sol  il y a une diversité d’être vivants qui ont trouvés des conditions nécessaires et favorables pour leurs vies mais aussi pour leur survie, là je fais allusion à tous ces  qu’on appelle être édaphique ou nous parlons de la faune du sol, qui sur base d’un certains nombres des propriétés ou des paramètres qui caractérisent les écosystèmes sol ont jugés bon de s’adapter à ces écosystème sol, l’homme à l’exploitant il est en train de les perturber la structure de couche de ce sol. En exploitant ces propriétés édaphiques du sol c’est l’homme qui met au retour sa vie en danger ».

Patient SHAMAVU Chercheur en Biologie volcanologie et en hydro-volcanologie au sein de l’OVG parle de l’importance de la scorie en ville de Goma, qui remplace les graviers comme dans d’autres milieu tel que Bukavu et dans d’autres zones montagneuse de la province, Sa valeur nutritionnel sur les activités agricoles et produits des conseils aux exploitants qui s’en servent car il ya un danger une fois on est blessé par ces matériaux. 

Patient SHAMAVU « la scorie fait partie des différents produits émis par le volcanisme, elle entre dans la même ligne de compte que le cheveux de pellet la cendre volcanique, le gaz.  C’

Pour rappel, retenons que l’éruption la plus célèbre eut lieu le 10 janvier 1977. Il y eut à peu près 600 morts causés par cette éruption. La température de la lave était de 1100 º C et la vitesse de la coulée était d’environ 60km/h. Cette coulée a recouvert plus de 20 km2 en moins d’une heure. La même éruption revient 25 ans plus tard le 17 janvier 2002. La coulée de lave était de 2 mètres de haut et 500 m de large. Cette éruption a causé 147 morts et ne s’est seulement terminée le 21 janvier 2002.La dernière éruption date du 16 juillet 2002. Il y avait des fontaines de lave de 100 m de haut. Le cratère était rempli de lave.

La chose la plus dangereuse du volcan est qu’il soit en activité. Il est très actif, ces éruptions sont très fréquentes et très   dangereuses, car a chaque éruption, la ville au pied du volcan est inondée. En janvier 2002 le volcan a eu une éruption. Elle a tué au moins 100 personnes et 350000 personnes perdirent leur maison, et 16 000 habitations furent détruites. Cela montre les dangers de ce volcan, toujours actif.

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