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La RDC -République Démocratique du Congo-, poursuit ses efforts dans la lutte contre le Mpox et le choléra, deux épidémies qui continuent de sévir dans plusieurs régions du pays. Lors de la réunion hebdomadaire de suivi épidémiologique, présidée par le Secrétaire Général de la Santé sous la coordination du ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévoyance Sociale, Docteur Samuel Roger Kamba, un état des lieux mitigé a été présenté : les autorités constatent des signes encourageants, tout en appelant à une vigilance accrue.
Durant la semaine 32, 623 cas suspects de Mpox ont été recensés, contre environ 500 la semaine précédente. Douze provinces demeurent particulièrement touchées, certaines zones de santé faisant face à une recrudescence notable.
Face à cette situation, plusieurs actions ont été engagées : la réception de matériels de détection, fournis avec l’appui de l’Ambassade des États-Unis ; le retour d’expérience de la mission congolaise récemment envoyée en Sierra Leone ;
la poursuite de la campagne de vaccination LC16m8, ayant permis d’immuniser plus de 100 000 personnes à travers le pays, dont 24 000 au cours de la dernière semaine ; les préparatifs pour élargir la couverture vaccinale à de nouvelles zones.
Le Ministère de la Santé, Hygiène et Prévoyance sociale fixe un objectif clair : ramener le nombre hebdomadaire de cas à moins de 50 d’ici trois mois. Concernant le choléra, 1 887 cas suspects ont été signalés durant la semaine 32, contre 1 900 la semaine précédente, indiquant une légère baisse au niveau national.
Plusieurs actions de riposte sont en cours, notamment le lancement prochain d’une campagne de vaccination à Kinshasa ; une demande en cours pour étendre la vaccination à 18 zones de santé supplémentaires.
Le déploiement de la stratégie « Fleuve sans choléra », appuyée par un budget prévisionnel de 1,3 million de dollars américains.À Kinshasa, les chiffres sont en nette amélioration, avec seulement 19 cas rapportés la semaine passée dans les Centres de Traitement du Choléra.
Malgré ces avancées, le ministère de la Santé insiste sur la nécessité de maintenir une approche multisectorielle pour venir à bout de ces épidémies. Cela implique une coordination étroite entre les services de santé, les acteurs de l’assainissement et les initiatives pour améliorer l’accès à l’eau potable.
Le Gouvernement, avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, réaffirme sa détermination à réduire durablement l’incidence du Mpox et du choléra dans les semaines à venir.
