RDC : Un journaliste lance une vaste campagne « Stop au changement climatique » pour prévenir les inondations et la sécheresse

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Le journaliste et environnementaliste congolais Munguiko Thierry Horneyssie, basé en République démocratique du Congo, a officiellement lancé la campagne de sensibilisation intitulée « RDC : Stop au changement climatique, zéro mort par les inondations et la sécheresse ».

Cette initiative vise à sensibiliser au moins 2 000 personnes d’ici fin 2025, en combinant deux approches complémentaires : l’impact des plateformes numériques et l’engagement direct auprès des communautés.

Selon Munguiko Thierry, l’objectif principal de cette campagne est de replacer les populations locales au centre de la lutte contre les changements climatiques. Il insiste sur la nécessité pour chaque citoyen de comprendre l’impact de ses gestes quotidiens sur l’environnement et l’urgence de l’auto-évaluation locale avant le plaidoyer global.

« Notre initiative vise d’abord à conscientiser la population locale sur leur contribution dans la protection ou la destruction du climat », a-t-il déclaré.

Avant de porter la voix de la RDC sur la scène internationale, l’environnementaliste estime indispensable de consolider les connaissances et les pratiques au niveau local.

« Avant d’aller vers le plaidoyer en faveur de la justice climatique, il était important d’évaluer notre contribution locale et d’expliquer à la communauté comment se comporter pendant cette période », ajoute-t-il.

Munguiko Thierry avec son équipe lors de la campagne de sensibilisation à Goma

Deux stratégies complémentaires : numérique et communautaire

1. La phase numérique

Elle cible principalement les leaders d’opinion et vise un impact national.

Lors du lancement, plusieurs journalistes et jeunes activistes ont été sensibilisés. Ils se sont engagés à : produire du contenu sur les plateformes numériques, à lutter contre le changement climatique et la déforestation, à expliquer au public les dangers du dérèglement climatique, à encourager une prise de décision immédiate, et non différée.

2. La phase communautaire

Elle s’effectuera au cœur des zones de vie : églises, écoles, marchés, ainsi que dans les communautés locales, y compris auprès des peuples autochtones.

Cette stratégie vise un contact direct avec des groupes spécifiques, afin de maximiser l’impact de la sensibilisation.

Un objectif : sauver des vies face aux risques climatiques

L’ambition de cette campagne est de préparer les populations aux conséquences directes du changement climatique, notamment :

les inondations,

la sécheresse,

la perte de vies humaines dans les zones les plus vulnérables.

Alors que la RDC réclame davantage de justice climatique au niveau mondial, Munguiko Thierry souhaite accompagner ce mouvement tout en soulignant que la participation citoyenne demeure essentielle.

« Chaque personne sensibilisée reste un espoir pour sauver la communauté, car elle pourra à son tour sensibiliser deux ou trois autres personnes », affirme-t-il, évoquant un effet domino de la conscientisation.

L’environnementaliste se dit déterminé à faire face à une crise climatique qui menace la planète. Avec un esprit d’engagement environnemental élargi, il encourage la population à :

réduire l’utilisation des objets en plastique,

ramasser les déchets plastiques,

planter davantage d’arbres dans leurs localités.

L’Est de la RDC devient ainsi le point de départ d’une dynamique de sensibilisation qui, grâce à la phase numérique, devrait s’étendre sur toute l’étendue nationale.

Selon la même source, la campagne, prévue sur six mois, ambitionne d’atteindre plus de 2 000 personnes et pourrait s’étendre sur l’ensemble du territoire national.

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