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À l’occasion du Deuxième Sommet africain sur le climat à Addis-Abeba, le WWF appelle les dirigeants du continent à renforcer le financement climatique, investir dans les solutions fondées sur la nature et promouvoir une transition énergétique juste.
Les messages du WWF est clair :
» – La Nature et le climat sont indissociables
– les solutions doivent intégrer biodiversité, climat et moyens de subsistance.
Financement climatique accru
– prévisible, accessible et inclusif.
Solutions fondées sur la nature
– rentables, créatrices d’emplois et durables.
Transition énergétique juste
– avec des énergies renouvelables respectueuses des populations et de la nature.
Leadership africain
– célébrer et amplifier l’action menée par les Africains.
Le Fonds mondial pour la nature (WWF) invite les dirigeants africains à saisir l’opportunité du Deuxième Sommet africain sur le climat (ACS-2) et de la Semaine africaine du climat, qui se tiennent du 1er au 10 septembre 2025 à Addis-Abeba, pour renforcer le financement climatique, engager une transition énergétique juste et investir dans des solutions fondées sur la nature, bénéfiques à la fois pour les populations et pour l’environnement.
L’Afrique, continent le plus touché par le changement climatique tout en étant le moins responsable des émissions, se trouve à la croisée des chemins. WWF mettra en lumière des solutions menées par les Africains, alliant nature, équité et innovation pour favoriser un développement vert et résilient.
Co-organisé par le Gouvernement d’Éthiopie et l’Union africaine, l’ACS-2 réunit des chefs d’État, décideurs, financiers, jeunes, innovateurs, société civile et médias autour du thème :
« Accélérer les solutions climatiques mondiales : financer un développement africain vert et résilient ».
L’engagement stratégique du WWF
La participation du WWF s’inscrit dans sa Feuille de route 2030, qui met l’accent sur la réduction des émissions, le renforcement de la résilience, la mobilisation du financement climatique et l’amplification des voix des peuples autochtones et des communautés locales. L’organisation co-animera trois événements majeurs et cherchera à contribuer à la Déclaration d’Addis-Abeba, à renforcer ses partenariats avec les institutions africaines et à accroître la visibilité de ses programmes à l’échelle continentale.
La présence du WWF contribuera à façonner une position commune de l’Afrique en matière de climat, en amont de la COP30 au Brésil.
S’exprimant avant le sommet, Durrel Halleson, Responsable des politiques et partenariats de WWF en Afrique, a souligné l’urgence:
« À l’aube d’un moment charnière pour notre continent, il est impératif de reconnaître le lien indissociable entre nature et climat. Ce sommet n’est pas seulement une opportunité, c’est une nécessité pour que les dirigeants africains plaident en faveur d’un financement climatique équitable et d’une transition juste. »
Il a rappelé le rôle déterminant de l’Afrique dans l’agenda climatique mondial : « L’Afrique contribue le moins aux émissions mondiales mais subit le plus lourd fardeau des impacts climatiques. Notre réponse doit être unie, ambitieuse et menée par les Africains. »
