Le monde célèbre chaque le 22 mars de l’année une journée dédiée à l’eau, avec des thèmes différents. Cette journée est instituée par l’Organisation des Nations unies. Proposée dans l’Agenda 21 au cours du sommet de Rio en 1992 et adoptée le 22 février 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies. La Journée mondiale de l’eau célèbre l’eau et sensibilise à la situation des 2,2 milliards de personnes qui vivent sans accès à l’eau salubre.
Il s’agit de prendre des mesures pour lutter contre la crise mondiale de l’eau. L’un des principaux objectifs de la Journée mondiale de l’eau est de soutenir la réalisation de l’objectif de développement durable 6 : eau propre et assainissement, pour tous d’ici à 2030. La Journée mondiale de l’eau 2023 vise à accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement.
Le dysfonctionnement du cycle de l’eau compromet les progrès réalisés à l’égard de tous les grands problèmes mondiaux, qu’il s’agisse de la santé, de la faim, de l’égalité hommes-femmes, de l’accès à l’emploi, de l’éducation, de l’industrie, des catastrophes ou encore de la paix. En 2015, la communauté internationale s’est engagée à atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n° 6 dans le cadre du Programme 2030, à savoir que chacun ait accès à l’eau et à des services d’assainissement hygiéniques d’ici 2030. L’eau nous concerne tous, c’est pourquoi nous avons besoin de l’aide de chacun d’entre nous.
Les pathologies liées au manque d’eau, d’assainissement et d’hygiène entraînent chaque année la mort d’1,4 million de personnes et diminuent l’espérance de vie de 74 millions d’individus (OMS, 2022). Aujourd’hui, une personne sur quatre, soit deux milliards de personnes sur Terre, n’a pas accès à l’eau potable. (OMS/UNICEF, 2021) Près de la moitié de la population mondiale, soit 3,6 milliards de personnes, n’a pas accès à des installations sanitaires sûres. (OMS/UNICEF, 2021) 494 millions de personnes défèquent encore en plein air (OMS/UNICEF, 2021).
La demande en eau au niveau mondial, c’est-à-dire en matière de prélèvements d’eau, devrait augmenter de 55 % d’ici à 2050, principalement en raison d’une demande accrue de l’industrie manufacturière (augmentation de 400 %). (OCDE, 2012).
En RDC plusieurs villes et villages n’accèdent pas à l’eau potable. Les activistes environnementaux demandent aux gouvernants de compatir avec la population et surtout de trouver solution au problème de manque d’eau par la population.
http://naturelcd.net/2023/01/27/beni-carance-deau-potable-les-jeunes-filles-doicha-courent-plusieurs-risques/ : Goma: le dysfonctionnement du cycle de l’eau au cœur des activistes environnementauxA Goma l’activiste Rodrigue insiste à la prise de décision des autorités sur le manque d’eau et de servir toute la population car l’accès à l’eau c’est un droit et non une chose négociable.
Pour sa part Anderson le coordonnateur de l’ONG EST « Environnement Sain et Durable pour Tous », il appelle autorités congolaises à bien fournir les efforts ensemble avec leurs partenaires œuvrant dans le secteur de l’EAU de doter les populations riveraines du Parc des Virunga et du Lac Edouard en particuliers des structures communautaires d’approvisionnement en Eau potable afin de lutter contre les maladies issues de l’eau non portable, car l’Eau c’est la vie dit-on.
Reste à signaler que l’eau demeure une denrée rare sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.