Depuis 2015, l’ituri est devenue une des provinces située au Nord-est de la République Démocratique du Congo avec une biodiversité riche abritant une grande variété d’espèces animales dont une localisée dans la Réserve de Faune à Okapi.
Depuis longtemps, la protection de la faune et de la flore a été une préoccupation importante du gouvernement congolais et des ONGs oeuvrant dans le secteur environnemental.
C’est ainsi à travers un communiqué officiel rendu public lundi 07 Août 2023, le gouverneur militaire de la Province de l’Ituri a annoncé l’attestation de 4 présumés trafiquants d’ivoires, arrêtés le 04 Août dernier par les services de défense et sécurité à Bunia, chef-lieu de la Province
[•••] ces personnes détenaient des ivoires dans un hôtel de la place non loin du pont Matete [•••] indique le document.
Ces personnes accusées de trafic, sont toutes de la nationalité congolaise mais l’une d’entre elles serait agent d’un des systèmes des Nations Unies. Selon les sources du parquet général près la cour d’appel de l’ituri qui d’ailleurs a envoyé une lettre au Bureau de la Monusco Bunia afin d’obtenir le vrai statut du présumé.
En ce qui concerne cette affaire de crime faunique, le Lieutenant Général LUBOYA NKANSHAMA Johnny, gouverneur de l’ituri a condamné tous les destructeurs des écosystèmes ituriens et a annoncé la mise sur pied d’une équipe pour traquer les trafiquants des espèces protégées.
A la question de savoir :
✓ l’ituri ( province ) serait-elle en train de connaître une extinction à petit feu de sa biodiversité ?
✓ Quelle serait la quantité d’ivoires qui échappent au contrôle des services attitrés pour la destination des marchés florissants ?
✓ Si l’implication de cet agent du système des Nations Unies s’avérait vraie, que dire des autres années passées par rapport à ce trafic d’ivoires ou d’autres espèces animales ou végétales ?
Ensemble, agissons
Jérémie KASEKA depuis Bunia