La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, a ouvert la session en soulignant que l’ampleur et la portée du défi des pertes et dommages nécessitent un financement agile, adéquat et prévisible.
Genaro Matías Godoy González, représentant de la JEUNESSE, a exhorté les institutions financières à tenir compte du risque d’inaction climatique. Il a déclaré que les taxes sur l’aviation, le transport maritime et la pollution peuvent être exploitées comme sources de financement innovantes, mais ne devraient pas remplacer les finances publiques des pays développés. Il a appelé à intégrer un sous-objectif sur les pertes et dommages dans le nouvel objectif collectif quantifié sur le financement climatique qui sera adopté en 2024.
Adelle Thomas, du GIEC, a partagé ses réflexions sur le sixième rapport d’évaluation du GIEC : les événements extrêmes entraînent des milliards de dollars de dommages, dépassant parfois le PIB des pays en développement ; les structures financières et institutionnelles actuelles ne parviennent pas à remédier de manière globale aux pertes et aux dommages, en particulier dans les pays en développement vulnérables ; et plus de 50 % de l’augmentation de la dette dans les pays vulnérables est liée au relèvement et à la reconstruction après une catastrophe.
Rachel Kyte, doyenne émérite de la Fletcher School de l’Université Tufts, a ensuite animé une discussion entre des représentants de BMD, d’institutions bilatérales de financement du développement, de fonds mondiaux pour le climat, d’institutions d’assurance et de financement des risques, de fondations et de la société civile.
Les intervenants ont souligné, entre autres :
en évitant les doubles emplois et la fragmentation, et en s’appuyant sur l’expérience existante en matière de lignes de crédit d’urgence et de suspensions du service de la dette pour faire face aux catastrophes ;
concevoir une campagne de collecte de fonds efficace, en utilisant des fonds souverains pour débloquer des capitaux privés et en exploitant des sources innovantes, notamment par le biais de la fiscalité ;
utiliser une combinaison de critères basés sur les besoins et les performances pour développer une approche uniforme en matière d’allocation de financement ;
les modalités de décaissement rapide et de décaissement au niveau communautaire ;
élargir la couverture de l’assurance contre les risques paramétriques, rendre l’assurance plus abordable et renforcer la mutualisation régionale des risques ;
des voies pour récompenser la résilience ;
soutien à la conception de politiques ; et
l’importance de signaux clairs et unifiés de la part des actionnaires.
La Vice-Secrétaire générale de l’ONU, Amina Mohammed, a ouvert la session en soulignant que l’ampleur et la portée du défi des pertes et dommages nécessitent un financement agile, adéquat et prévisible.
Genaro Matías Godoy González, représentant de la JEUNESSE, a exhorté les institutions financières à tenir compte du risque d’inaction climatique. Il a déclaré que les taxes sur l’aviation, le transport maritime et la pollution peuvent être exploitées comme sources de financement innovantes, mais ne devraient pas remplacer les finances publiques des pays développés. Il a appelé à intégrer un sous-objectif sur les pertes et dommages dans le nouvel objectif collectif quantifié sur le financement climatique qui sera adopté en 2024.
Adelle Thomas, du GIEC, a partagé ses réflexions sur le sixième rapport d’évaluation du GIEC : les événements extrêmes entraînent des milliards de dollars de dommages, dépassant parfois le PIB des pays en développement ; les structures financières et institutionnelles actuelles ne parviennent pas à remédier de manière globale aux pertes et aux dommages, en particulier dans les pays en développement vulnérables ; et plus de 50 % de l’augmentation de la dette dans les pays vulnérables est liée au relèvement et à la reconstruction après une catastrophe.
Rachel Kyte, doyenne émérite de la Fletcher School de l’Université Tufts, a ensuite animé une discussion entre des représentants de BMD, d’institutions bilatérales de financement du développement, de fonds mondiaux pour le climat, d’institutions d’assurance et de financement des risques, de fondations et de la société civile.
Les intervenants ont souligné, entre autres :
en évitant les doubles emplois et la fragmentation, et en s’appuyant sur l’expérience existante en matière de lignes de crédit d’urgence et de suspensions du service de la dette pour faire face aux catastrophes ;
concevoir une campagne de collecte de fonds efficace, en utilisant des fonds souverains pour débloquer des capitaux privés et en exploitant des sources innovantes, notamment par le biais de la fiscalité ;
utiliser une combinaison de critères basés sur les besoins et les performances pour développer une approche uniforme en matière d’allocation de financement ;
les modalités de décaissement rapide et de décaissement au niveau communautaire ;
élargir la couverture de l’assurance contre les risques paramétriques, rendre l’assurance plus abordable et renforcer la mutualisation régionale des risques ;
des voies pour récompenser la résilience ;
soutien à la conception de politiques ; et
l’importance de signaux clairs et unifiés de la part des actionnaires.
Source Groupe d’Expert Négociateurs sur le climat Africains (AGNES)