

Par Denise Kyalwahi
Ce jeudi 3 juillet 2025, le monde célèbre la Journée internationale sans sac plastique, un rendez-vous annuel qui met en lumière les ravages des sacs plastiques à usage unique sur notre planète et invite chacun à passer à l’action. A Goma, les emballages plastiques cèdent la place aux emballages biodégradables.
Depuis leur invention, les sacs plastiques ont envahi notre quotidien, symbolisant une société du tout-jetable. Légers, bon marché et pratiques, ils représentent pourtant une menace persistante pour la biodiversité terrestre et marine. Jetés dans la nature, ils étouffent les sols, asphyxient les cours d’eau et finissent souvent dans les océans, où ils tuent chaque année des millions d’animaux marins.
Un appel à changer nos habitudes
Instituée en 2010, cette journée spéciale s’inscrit dans une mobilisation mondiale plus large, aux côtés d’événements comme la Journée mondiale de l’environnement, qui cette année a placé la fin de la pollution plastique au cœur de ses priorités.
Particuliers, entreprises, collectivités et gouvernements sont appelés à repenser leurs habitudes et leurs politiques : dire adieu aux sacs plastiques à usage unique, c’est encourager l’utilisation de sacs réutilisables, de paniers, de filets ou de contenants biodégradables.
« Réduire l’utilisation des sacs plastiques, c’est poser un premier acte concret contre la crise mondiale du plastique, qui menace nos écosystèmes et notre santé. Chaque consommateur a le pouvoir d’influencer le marché et de faire évoluer les mentalités », souligne Nadège Kanyere, écologiste et membre de l’ONG Nature Propre RDC.
Des initiatives locales et globales
À l’occasion de cette journée, des actions concrètes fleurissent un peu partout : distributions de sacs en tissu, ateliers de sensibilisation, opérations de nettoyage des quartiers, des plages ou des rivières, mais aussi plaidoyers pour faire avancer les réglementations. Dans plusieurs pays, l’interdiction des sacs plastiques se généralise, mais leur usage reste encore répandu, faute d’alternatives accessibles ou par simple habitude.
A Goma, les emballages plastiques cèdent la place aux emballages biodégradables

Polycarpe Nshimirimana, Directeur général de la société Tropical Trading-Kivu Bio SARL a instruit la ville de Goma lors d’un échange avec les autorités de la place et la population de la ville de Goma en Mai 2025 a interpellé la conscience écologique des Gomatraciens.
« Goma une ville de résilience, de beauté naturelle et de potentiel économique, méritant une nouvelle dynamique, un environnement propre, condition première d’une société saine et prospère, comme il n’y a pas de planète B, nous devons agir maintenant, a fait remarquer le Secrétaire général des Nations unies”.
Pour lui, ka société Tropical Trading-Kivu Bio SARL s’engage à travailler en concertation étroite avec les autorités locales, les commerçants, les institutions scolaires, les ongs, et chaque citoyen, pour faire de ce projet un succès.
» Ensemble, nous mettrons en œuvre des campagnes de sensibilisation, des mesures d’accompagnement pour des entreprises écologiques et un système de renforcement de la gestion des déchets », a-t-il fait savoir.

“Ces emballages non biodégradables ont des conséquences néfastes sur l’environnement, notamment la pollution des sols et des eaux, la pollution marine et la perturbation des écosystèmes.
Leur production ainsi que leur incinération contribuent également aux émissions de gaz à effet de serre et au réchauffement climatique. Elles sont une source de pollution considérable, durant tout leur cycle de vie.
L’incinération des sachets plastiques émet du dioxyde de carbone qui est un gaz à effet de serre. La combustion provoque l’acidification de l’atmosphère et des oxydations photochimiques, ce qui accentue le réchauffement climatique” argumente le DG de la société Tropical Trading-Kivu Bio SARL