

Le professeur Pius Mpiana, président du conseil scientifique, présente l’eau comme un élément fondamental au cœur du débat mondial. Aujourd’hui les discussions autour de l’eau font le tour du monde, une fois ceci n’est pas considéré la guerre de l’eau est fort probable dans le monde entier.
Cet expert montre combien de fois sans eau on ne peut pas avoir une bonne alimentation. “Nos champs ont besoin de l’eau en qualité et en quantité suffisante pour une bonne production régulière. Une fois que l’eau sera accessible à tous, la malnutrition ne fera plus sujet de discussion dans nos dialogues et discours au quotidien. Toutes les cultures seront poursuivis chaque année sans interruption. Les riverains du bassin du Congo sont appelés à bénéficier de cette eau qui draine le bassin.”
Se référant à une citation de Kofi Anane, le professeur Mpiana appelle les décideurs à écouter les cris d’alarmes de cette population qui peine à avoir accès à l’eau potable.
“L’accès à l’eau potable n’est pas un privilège mais un droit fondamental pour un peuple” Koffi Anane.

La RDC augmente le besoin en eau d’irrigation
Lors d’un échange dans un groupe de travail sur l’eau, l’agriculture et la sécurité alimentaire dirigé par Jean de Dieu Mbey BOSIMI, des chercheurs ont montré leurs expériences sur l’irrigation et l’agriculture intelligente des pratiques nécessaires pour améliorer la productivité agricole dans le bassin du Congo.
“Les analyses des données climatiques montrent clairement les impacts du changement climatique sur les besoins nets en eau d’irrigation des principales cultures de rentes pratiquées dans le bassin versant de la rivière Ndjili/RD Congo” indique l’ingénieur Ngoyi Ennock chercheur en master en ressources en Eau à l’Ecole régionale de l’Eau.
L’ingénieur Enock montre que l’agriculture a plus besoin de ressources en eau pour la production agricole.
Des études montrent qu’en 2004 une augmentation des besoins en eau d’irrigation s’est présentée nécessitant un investissement pour augmenter la production agricole.
Le chercheur Enock indique qu’en 2030 et aux années qui suivent, les plantes auront plus besoin de l’eau et cela demandera beaucoup plus d’investissement dans l’eau et de faire l’irrigation.
Selon lui, malgré des inondations et l’eau abondante dans le bassin, la RDC connaît des périodes où l’agriculture récent l’absence d’eau et cela pèse sur la production.
Pour ce chercheur la RDC connaît 4 zones climatiques et n’a pas également relié son système agricole à l’eau raison pour laquelle la sous alimentation règne.
Ainsi pour un bon rendement productif, l’agriculteur doit être mis en jour par des scientifiques que nous sommes, dit- il.
Nous devons :
- changer le calendrier agricole par la technique d’irrigation,
- Avec des bonnes techniques agricoles les étudiants n’auront plus besoins d’attendre la saison de pluie pour produire
- Accompagner les entrepreneurs dans l’agri-business
- L’irrigation doit prendre une place d’importance capitale dans l’information sur l’irrigation de plan de relance et de l’aménagement des zones d’irrigation
Les nouvelles méthodologies s’approchent de l’agriculture intelligente qui demande d’intégrer la science technologique dans les pratiques agricoles.

Pourquoi l’irrigation?
L’irrigation est la clé pour le développement d’un système agroalimentaire durable en RDC.
Le besoin d’irrigation en eau s’augmente de plus en plus dans le bassin versant du Congo. L’ingénieur YOKATEME KUZU propose l’utilisation de l’agriculture de précision qui est également une agriculture intelligente. Avec son approche d’irrigation, le chercheur YOKATEME KUZU propose l’assemblée la technique d’irrigation pour résoudre le problème de la saisonnalité.
Selon l’ingénieur cette approche présente plusieurs d’avantage que d’inconvénients : “
- Irrigation : production sans rupture, pas de saisonnalité cad on ne devait plus attendre la pluie ou le soleil pour produire tel ou tel autre produits, au Congo on ne devait pas avoir des périodes saisonnières
- Irrigation des petits fermiers : destiné aux agribusiness et aux agriculteurs industriels
- L’irrigation goûte à goûte ou souterraine dans un milieu très humide contrairement aux milieux marécageux où il faut faire le drainage.
- L’irrigation doit prendre d’importance du plan de relance : cad la création d’une chaîne de valeur locale exemple remplacer les quincaillerie par des maisons d’expertise d’irrigation dans les milieux urbains”.
Sachant que le bassin versant du Congo est habité non seulement par des intellectuels ou des personnes qui maîtrisent les notions sur le changement climatique, l’ingénieur YOKATEME invite les étudiants et autres chercheurs à aller vers les riverains en le sensibilisant sur la pratique de l’agriculture intelligente qui est rentable et moins coûteuse.
L’irrigation de l’eau pour une culture saisonnière sans limite
L’eau, une ressource naturelle, est aujourd’hui confrontée à de nombreux défis : changement climatique, dérèglement climatique, canicule, sécheresse, … Face à ces multiples défis la science ne doit pas rester calme, elle doit
– innover : apporter des nouvelles techniques pour répondre à ces besoins criant de la population ou utiliser les innovations technologiques pour résoudre les problèmes liés à l’eau,
– influencer : amener le monde à prendre des décisions positives vis-à-vis du changement ou à agir,
– éclairer : apporter de lumière où les choses sont mal comprises ou mettre en lumière certaines solutions basées sur la Nature,
– construire : ensemble les scientifiques feront quelque chose de bon et seront à mesure de fonder un monde meilleur autour d’eux, parole d’expert Puis Mpiana lors de la conférence sur le forum du bassin du Congo.
Renforcer la synergie entre chercheur, décideurs publics et bailleurs de fonds autour du bassin du Congo
Dans cette optique, ce chercheur appelle les participants à ce forum à renforcer la capacité entre chercheurs, ceux de l’Afrique de l’ouest peuvent collaborer avec ceux de l’Afrique centrale avec ceux du Brésil de Canada, pourquoi pas avec tous ceux qui étaient dans la salle de conférence. Il appelle également les décideurs publics à l’écoute des voix de ceux qui souffrent par cette carence en eau potable, et de prendre des décisions tout en tenant compte des résolutions données lors des experts. Enfin il insiste sur une collaboration étroite avec des bailleurs de fonds pour appuyer les activités des autochtones, des communautés locales et des recherches faites par les étudiants.

Pour le professeur Pius, l’innovation doit être rentable que si elle est appliquée par des recherches approfondies. Ceci ne sera possible que si les décideurs accompagnent les chercheurs sur terrain en appuyant leurs idées, leurs démarches.
“Quand les scientifiques observent la pluie, les décideurs construisent des toits sur eux”, disait-il devant les ministres de l’environnement et de la recherche scientifique.
Le professeur insiste sur un point capital:investir dans l’eau, c’est investir pour le développement durable, c’est aussi bannir le conflit. Car la guerre du siècle ne sera pas celle des armes mais celle de l’Eau”. Cet appel est un rappel pour les décideurs sur l’ampleur de la carence due en eau au niveau du monde entier.
Reste à savoir que le changement climatique en RDC a impactés plusieurs culture, tel que : le maïs, le haricot, du riz, le manioc et