Des cultivateurs exerçant leurs activités champêtres dans les localités de Bashibungembe et Bashikasa en chefferie de Wamuzimule dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu, dénoncent les multiples cas de vols dont ils sont victimes dans leurs champs par des personnes inconnues.
Ce phénomène de vol s’observe, il y a plusieurs mois au niveau de Twese, chez Bulambo, chez Museme à la limite de la ville de Kamituga où les cas récents datent de la semaine dernière où plusieurs cultures de manioc et d’ananas ont été saccagées par des voleurs.
Dans une interview exclusive accordée à www.naturelcd.net, des cultivateurs de Ngambwa se disent ne pas comprendre comment des personnes peuvent se permettre d’aller recolter des maniocs, arachides, légumes et ananas avant que ce derniers soient à terme de leur croissance.
« vraiment nous regrettons ce comportement incivique. Après que nous ayons quitté nos champs pour nos domiciles à Kamituga et ses environs, des personnes de mauvaise foi viennent aussi pour récolter nos cultures sans nos avis. Ils ravagent tout à leur passage sans tenir compte de la croissance de nos cultures. Ils sont entrain d’abîmer nos cultures.
Moi même, une cinquantaine de mes ananas ont été coupé et 2 champs de manioc de mon épouse sauvagement saboté par ces inciviques. Certains viennent pendant la soirée et d’autres la nuit », nous a fait savoir Martin Igilima
Selon ce dernier, ces vols réguliers exposent plusieurs familles qui vivent de leurs champs. Aussi la ville de Kamituga qui s’approvisionne via ces champs, ce qui risquerait aussi d’augmenter la famine et un manque des maniocs, légumes, fruits, etc.
Martin Igilila ajoute que ces voleurs se permettent également de voler des poissons dans les étangs piscicoles des paisibles villageois sans respecter les normes de la pêche traditionnelle.
A travers, cette situation, les cultivateurs du groupement de Ngambwa dabs les localités de Bashibungembe et Bashikasa lancent un cris d’alarme aux autorités couturières tant politiques qu’administratives pour la sécurisation de leurs champs. Dans le cas contraire, plusieurs familles n’auront pas des moyens à subvenir à leurs besoins.
Patrick Abdallah depuis Bukavu