Dans le Village de Bushushu , Groupement de Mbinga-Nord, Chefferie de Bukavu en Territoire de kalehe après une catastrophe naturelle due aux pluies diluviennes plus de 400 morts et disparus de beaucoup des maisons et bien matériel. Le bilan n’est pas définitif puisque tous les corps n’ont pas été encore enterrés faute parfois d’accessibilité. Il y a pourtant urgence, car de nouvelles maladies pourraient apparaitre et toucher les rescapés.
Le Bilan provisoire à partir du Jeudi soir 04 Mai 2023 jusqu’à la soirée du Dimanche 07 Mai 2023 était de 400 Corps repêchés dont:
De la soirée du jeudi 04 au Vendredi 05 mai 2023 aux environs de 18h30′ , 175 étaient repêchés disponibles sur l’axe Chabondo- Nyamukubi/ village de Bushushu dans le Groupement de Mbinga-sud en présence du Gouverneur de province du sud-kivu, Son Excellence Monsieur Théo NGWABIDJE KASI qui était venu compatir avec sa population du Territoire précisément à Chabondo-Kabushungu et Nyamukubi dans le village de Bushushu, accompagné par les membres de son Gouvernement,- 20 morts sur l’axe Nyabibwe en Groupement de Mbinga-N, – 4corps à Budondo/Minova en Groupement Buzi,- 4 corps sur l’axe Mashango/Nyalugusha en Groupement de Ziralo.
-Samedi 06 mai : 06 corps repêchés sur l’axe Chabondo-kabushungu et 94 à Nyamukubi,- Dimanche 07 mai 2023 : 02 corps à Chabondo- Kabushungu et 14 corps à Nyamukubi.
Nous signalons ici qu’un Lot de Médicaments et virés,… est arrivé les avant midi du Dimanche 07 mai à Chabondo et Nyamukubi/Bushushu envoyé par l’exécutif provincial du Sud-kiu, le Gouverneur Théo NGWABIDJE. Étant donné que les le nombre des disparus serait plus de 4393 , les recherches se poursuivent pour récupérer les corps , C’est pour quoi le Cadre de Concertation Territorial de la Société Civile de kalehe continu à maintenir ses différentes Recommandations adressées au Gouvernement Congolais tout en priant au Président de la République Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO de venir en aide des familles dispersés qui ont tout perdu. Cette organe n’oublie pas de remercier le gouvernement congolais d’avoir dépêcher les délégués du chef de l’état lundi dernier pour Compatir avec son peuple un enterrement digne et sécurisé.
Néanmoins la société civile implore toujours au président de la République de déclarer le Territoire de kalehe une zone Sinistrés, de delocaliser les rescapés dans un site approprié, d’envisager les travaux rapide de l’ ouverture de la RN2 et RN3, de doter les jeunes volontaires des matériels nécessaires, car ils continuent à rechercher et repêcher les blessés et les corps dans des hôpitaux, ainsi que leur motivation, d’Assister les familles touchées et les différentes structures de prise en charge de blessés ,…
De sa part le Notable Norbert BASENGEZI KATINTIMA vu la douleur intense de sa juridiction, il a envoyé un lot des bâches pour aider certaines familles de s’abriter.
La crainte d’épidémies
Une crainte se fait ressentir, au milieu des grosses pierres charriées par les eaux, certaines familles ont fabriqué des cabanes en paille et tentent de s’y abriter en attendant les secours. La délégation gouvernementale a acheminé des vivres ainsi que des cercueils lundi dernier.
À l’hôpital de Kalehe, le principal établissement de santé de la région, on craint une nouvelle épidémie de choléra. Ce ne serait pas la première, la zone est endémique, mais aujourd’hui les moyens sont maigres. Il y a pourtant un vrai risque « étant donné qu’il y a des corps en décomposition » indique Robert Massamba le médecin en chef de l’hôpital de Kalehe qui s’inquiètent aussi d’autres maladies diarrhéiques. Les sources ont été ravagées et sont remplies de boue. Il n’y a pas d’eau potable dans la zone et seule l’eau du lac potentiellement contaminée est accessible.
Les autorités locales insistent pour que certaines boues stagnantes soient évacuées puisque des corps pourraient encore s’y trouver. L’idée est aussi de faciliter la communication entre les villages sinistrés. Particulièrement pour les habitants de Nyamukubi, isolés, car la route a été coupée. Pour se ravitailler en vivre, ils sont contraints de passer prendre une pirogue qui reste dangereuse en cas de pluie et de montée des eaux.
Cinq nouveaux blessés graves ont été évacués vers l’hôpital provincial de Bukavu ce mardi 9 mai, soit près d’une semaine après le drame, raconte Ulrich Crépin de l’ONG MSF. « Pourquoi ça continue ? Parce que c’est une catastrophe et quand ça arrive, c’est la panique. C’est un choc psychologique. On connaît des familles qui ont pris des parents blessés et qui ont fui avec pour se mettre à l’abri. C’est ce qui fait qu’on continue à recevoir à l’hôpital des nouveaux patients ». Pour les survivants, le traumatisme est immense, insistent les professionnels de santé. Un traumatisme qui n’est pas encore pris en charge. Rapporte la RFI
Patrick Abdallah depuis Bukavu