

Shujaa-Initiative, un mouvement socioculturel œuvrant pour la paix et la protection de l’environnement, intensifie ses efforts en faveur de la justice sociale. Ce mardi 17 décembre, Seth Tsongo co-fondateur de l’organisation, a rencontré un groupe de femmes déplacées à Oicha Paris pour aborder une problématique cruciale : les violences basées sur le genre (VBG). Cette session de sensibilisation a permis de souligner l’impact dévastateur des VBG sur les populations vulnérables, en particulier les femmes déplacées.
Seth Tsongo a insisté sur l’importance de leur rôle dans la lutte contre ces violences, rappelant qu’elles ont non seulement le droit, mais aussi le pouvoir de dire non à toute forme d’abus et de défendre leur dignité.

L’échange s’est avéré enrichissant pour les participantes ont trouvé un nouvel élan pour valoriser leur place dans la société.
Madame Maonyo, représentante des femmes déplacées et âgée d’une quarantaine d’années, a témoigné avec émotion :
« Nous ignorions à quel point nous nous sous-estimions. Ces enseignements nous redonnent confiance et nous encouragent à dénoncer les injustices. »
Elle a également exprimé le souhait de voir ces activités de sensibilisation se multiplier et se pérenniser dans les camps de déplacés, où de nombreuses femmes continuent de vivre dans la précarité.

Les conflits et le changement climatique
Dans des contextes de conflit et de changement climatique, les femmes déplacées se retrouvent souvent exposées à des risques accrus de violences basées sur le genre. Les actions menées par Shujaa-Initiative visent à combler un besoin urgent : informer, sensibiliser et autonomiser ces femmes pour qu’elles puissent briser le cycle des abus.
Cette intervention à Oicha Paris marque un tournant dans la perception que ces femmes ont d’elles-mêmes et de leur capacité à agir.

L’engagement de Seth Tsongo et de son équipe reflète l’importance de continuer à œuvrer pour un monde où les violences basées sur le genre sont combattues, et où les femmes, même en situation de vulnérabilité, peuvent reprendre le contrôle de leur destin.
« Les femmes déplacées ne doivent plus garder le silence. Ensemble, nous pouvons dire non aux violences basées sur le genre. » – Seth Tsongo, Shujaa-Initiative
Gradel MUYISA