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La deuxième édition du Forum du Bassin du Congo s’est déroulée à Kinshasa du 10 au 13 Juin 2025 dans les locaux de l’Institut National des Arts. Organisée par le professeur Raphaël TSIMANGA membre du CES/RDC & Directeur du Centre de Recherche en Ressources en Eau du Bassin du Congo CRREBAC en sigle également co-président de l’initiative Science pour le Bassin du Congo (CBSI) avec tant d’expérience sur le Bassin du Congo. Durant quatres jours consécutifs la crème intellectuelle venant de tous les coins du monde ont échangé des expériences édifiantes autour du thème : “Libérer le potentiel des services des ressources en Eau en vue d’atteindre le développement durable dans le bassin du Congo”.
Le professeur Raphaël TSIMANGA fait l’état de lieu du bassin du Congo en parlant de la potentialité que procure ce joyaux bassin au monde et invite tout le monde à y investir pour le développement durable.
Pour cet expert
Des décideurs politiques, chercheurs scientifiques, multinationales et tout le congolais dans le monde. l’Institut National des arts INA a servi de cadre pour cette activité organisée par le centre de recherche en ressources en eau du bassin du Congo (CRREBAC) de l’université de Kinshasa .
Plusieurs sous-thèmes ont été au rendez-vous dès le premier jour :
- Eau climat forêt biodiversité et Carbonne dirigée par l’Ambassadeur Tosi Mpanu Mpanu
- Eau Navigation et économie bleu dirigé par le professeur Daniel MULENDA
- Eau Agriculture et sécurité alimentaire : Ir Jean de Dieu Bisimi
- Eau potable hygiène et assainissement par David TSILUMBA
- Eau société santé sécurité et gouvernance des grands bassins fluviaux tropicaux.
Des experts de plusieurs centres de recherches et institutions académiques présent à ce lieu ont passé un message fort sur “les ressources en eau” et “ au développement durable” dans le bassin du Congo.
Ces échanges sur les enjeux des services des ressources en eau du bassin du Congo se sont suivis en tour de rôle dans le but de capturer l’attention des participants et invités du forum.
Expérience dans les grands Bassin tropicaux
Des experts venant des différents bassins ont partagé leurs expériences et leurs apports dans la coopération dans le bassin du Congo.
Le Docteur Ayan SANTOS FLEISCHMANN chercheur à l’Institut Desenvolvisme to sustentavel MAMIRAVA au Brésil parle de la gestion intégrée de ressources dans le bassin de l’Amazonie.
Pour cet expert les riverains du bassin du Congo présentent les mêmes problèmes environnementaux que ceux du bassin Amazonienne. “ Le bassin du Congo et de l’Amazonie ont plusieurs points à commun, nous devons travailler ensemble pour trouver des solutions basées sur la Nature ensemble”.
Actuellement dans l’Amazonie il s’observe une carence grave en eau potable. “The local river have not water to drink, it’s time to us to give them voice and share water information” professeur Ayan SANTOS, qui stipule “la communauté riveraine de l’Amazonie n’a pas d’eau potable. Il est de notre devoir de leur donner la voix de s’exprimer. Les résultats de nos recherches sur l’eau doivent aller au-delà de nos frontières, pour montre au monde combien de fois la population riveraine n’a pas accès à l’eau potable, bien qu’ils vivent dans l’eau et à côté de l’eau. En fin nous devons connecter les communautés riveraines aux chercheurs dans les deux bassins en vue de trouver solutions ensembles”.
Cet expert appel la crème intellectuelle de documenter plus sur l’histoire de l’eau dans les deux bassins et Publier les résultats sur plusieurs plateforme et formats d’informations pour le rendre accessible à tous.
De son côté le Dr Fabrice KAPA du bassin de l’Amazonie toujours démontré combien de fois l’accès à l’information sur l’analyse des données dans le bassin du Congo n’est pas assez facile face à des nombreuses difficultés qu’elle traverse. “ Dans le contexte du bassin du Congo il est difficile de faire passer de données scientifiques sur le bassin du Congo, l’histoire de situation chaotique qui se répète ne permet pas aux chercheurs de bien se concentrer “.
L’expert Fabrice KAPA appelle les chercheurs ou autres investisseurs dans le domaine spéciaux d’utiliser les données spaciales sur les bassins de l’Afrique et CICOS SATELITE. En Amazonie par exemple ils utilisent le satellite Amazonien qui mesure le niveau d’eaux du Bassin du Congo et de l’Afrique centrale.
“ Je recommande vivement aux chercheurs l’utilisation de satellite avec intelligence artificielle, qui change notre vision sur les data de l’eau. De valoriser la collaboration entre bassin de l’Amazonie au Brésil et le bassin du Congo en RDC. Améliorer les connaissances des chercheurs ou étudiants dans l’école de l’hydrologie qui sera ouvert au Cameroun d’ici l’année prochaine à 2026 et faire la science de la durabilité hydraulique spacial”
Le bassin du Congo et de l’Amazonie ont plusieurs points à communs nous devons investir ensemble dans nos ressources en eau pour atteindre les objectifs du développement durable, ajouté le professeur Fabrice.
Prenant parole le prosseur Jean-Marie Directeur de la SADEC en gestion des ressources en eau tire un lien entre l’eau, l’alimentation et l’énergie. Il indique que ces éléments jouent un rôle capital et marchent toujours ensemble.
Pourquoi la SADEC a participé au forum du bassin du Congo? Tout simplement parce qu’elle a des objectifs à atteindre, répondu t’il.
Le professeur Jean-Marie KILESHIE OMENA Secretaire exécutif Water Net de la SADEC indique que l’objectif de leur mission est de mettre fin à la pauvreté, éliminer la malnutrition, l’assainissement et l’énergie. Ils sont tous liés à l’eau. Il argumente en disant encore :
“ L’eau est à mesure d’éliminer la pauvreté en créant des emploies aux communautés locales ou riverains du bassin du Congo.
L’eau doit être utilisée dans l’agriculture pour éliminer la malnutrition. On ne devait pas parler de saison sèche dans les bassin du Congo avec cette abondance en eau douce. On devait produire à chaque saison.
Les villes du bassin ne devront jamais manquer du courant car elles procèdent l’eau suffisante et d’autres ressources naturelles pour avoir de l’énergie renouvelable.
Les villes du bassin du Congo doivent être assainies et aucunes maladie hydriques dues aux eaux usées ne doit attaquer les occupants du bassin du Congo”.
D’après plusieurs recherches d’ici 2050 plusieurs pays dans le monde n’auront pas accès à l’eau potable. La RDC avec un potentiel de 75% d’eau du globe terrestre présente un signe de manque d’eau. Très paradoxe avec des inondations la science nous montre combien de fois la population congolaise n’a pas accès à l’eau potable et de qualité. Et que les gens du monde n’auront plus accès à l’eau d’ici 2050.
Son hypothèse indique que le niveau d’investissement dans le secteur de l’eau n’est pas conséquent par rapport aux objectifs poursuivis par les Objectifs du Développement Durable ODD.
Cet expert auprès de la SADEC dans son approche sur la gestion durable de l’eau indique que, l’eau utilise une approche systémique et l’intelligence artificielle et les machines learning doivent entrer en conflit une fois si l’humanité ne veut pas résoudre le problème lié à l’eau.
A lui de conclure en disant : “ l’eau n’est pas un cadeau, plutôt un droit de la population”, “ nous devons investir dans l’eau nous référant au programme d’investissement africains sur l’eau”.
L’eau est un élément le plus puissant a-t-il ajouté.
A noter que cette conférence a connu la participation des plusieurs chercheurs du monde autour de l’eau et des étudiants venants des pays d’Afrique centrale et de l’ouest. Et la clôture s’est fait sans incident et les participants venus de l’étranger ont visité le fleuve Congo.
