Des femmes ont visité le Mont Lubwe à Luhotu pour marquer la fin des activités de l’atelier de formation sur « l’eau pour la durabilité environnementale et la résilience climatique en faveur des femmes ».
Quatre jours durant ces participantes ont été formés par le FCBN Forum Congolais de la société civile du bassin du Nil. Ces femmes entrepreneures ont été capacités sur l’eau, la durabilité environnementale et la résilience climatique en ville de Butembo (Nord-Kivu) dans le versant du Nil. Ainsi pour pratiquer les acquis, ces femmes ont visité le Mont Lubwe, un site approvisionnant l’eau potable certains habitants de Butembo et environs.
A ce lieu, le formateur a approfondi les notions sur la gestion de l’eau, la protection des addictions d’eau, des problèmes rencontrés lorsqu’on ne protège pas la nappe phréatique, la déforestation de la région. Des pistes de solution pour résoudre les problèmes liés à l’eau dans cette région ont été données.
Pourquoi le Mont Lubwe ?
Dans son allocution de clôture des activités, Jean Claude KYUNGU KASOLENE formateur, le Mont Lubwe est un site qui nécessite une attention très particulière car il est au milieu dans le versant du bassin Nil et du bassin du Congo.
« Ces quatre jours de formation était concentré sur la théorie et notre présence ici sur le sommet du Mont Lubwe est de concrétiser la théorie par la pratique. La question cruciale ici est de savoir comment on peut protéger le bassin du Nil. Nous sommes venus montrer aux participantes les types d’addictions d’eau opérés au mont Lubwe. En fait le mont Lubwe c’est un site très important qui alimente non seulement la ville de Butembo en eau potable mais aussi le village autour de Luhotu » explique Jean Claude.
De la durabilité environnementale de l’eau de Mont Lubwe et la génération à venir. Selon le formateur Jean Claude, la population doit être mobilisée sur la protection et la couverture végétale de cette montagne, sur comment limiter l’exploitation agricole sur cette montagne, aussi comment changer les méthodes de reboisement, c’est-à-dire planter d’autres espaces d’arbre que les eucalyptus.
Les participants ont compris ces notions. Madame KAHINDO, l’une de participante explique :« Je pensais que la gestion de l’eau était une affaire d’hommes seuls. Après cette formation sur l’eau et la durabilité environnementale je viens de comprendre que la femme utilise beaucoup d’eau. Dans la gestion et l’utilisation d’eau, je ne savais pas que nous devrions être les premières à protéger et gérer correctement l’usage de l’eau. Grace à cette formation, je viens de comprendre la nécessité de la bonne gestion de l’eau et la participation de la femme à cette gérance. Et grâce aux notions théoriques que nous venons d’apprendre, nous venons de monter un projet d’indentification des ressources d’eau qui se trouvent dans ce bassin enfin de canaliser notre eau pour qu’elle soit durable ».
De son côté, Elias Paluku Tahawasima Coordonnateur de forum congolais de la société civile du bassin du Nil indique que cette formation était importante. Les femmes sont en contact permanent avec l’eau et ont le droit et le devoir d’être formées à son utilisation. Une fois la femme est formée sur la protection de l’eau, c’est tout le monde qui bénéficiera de sa connaissance.
Les femmes ont recommandé aux chefs coutumiers du Mont Lubwe de protéger cette montagne. Elles ont annoncé pour prochainement de venir planter des arbres afin de reboiser cette montagne.
Les activités de renforcement de capacité se sont déroulées du 24 au 28 octobre dans les locaux du centre Kerith à Mukuna en commune Bulengera. Elles ont réuni plus de 28 femmes entrepreneures venues des territoires de Lubero, Beni, Rutshuru, des villes de Goma, Butembo et Beni.