RDC : les droits des peuples autochtones longtemps dans les oubliettes, Shujaa Initiative élevé le ton

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Les droits des peuples autochtones reconnus en théorie, leur application concrète demeure un défi majeur, Shujaa Initiative une organisation des jeunes volontaires pour l’environnement s’est engagée à faire connaître la loi congolaise portant protection des droits des peuples autochtones depuis novembre 2022 au travers une sensibilisation de prise de conscience de ladite loi.

Cette campagne de sensibilisation a commencé dans le contexte où certains droits de l’homme à l’égard des peuples autochtones n’ont pas été observés en RDC. Dans sa phase initiale, Shujaa Initiative a rencontré les premiers habitants de la RDC (pygmées), afin de mieux comprendre les principaux obstacles à leur bien-être et à leur développement.

Dans un échange fructueux le représentant des jeunes volontaires du Shujaa Initiative Seth TSONGO fait savoir au peuple autochtones qu’ils ont le même droit que les citoyens congolais et le peuple du monsieur entier conformément à la loi portant protection de l’homme et des peuples autochtones signée au Canada à 2016. Ces échanges ont mis en lumière le mode de vie traditionnelle de peuples Pygmées lié à la forêt, où ils pratiquent la chasse, la cueillette et l’ agriculture à petite échelle.

Malgré leur isolement, les peuples autochtones ont partagé les difficultés auxquelles ils sont confrontés avec les jeunes volontaires de l’organisation Shujaa Initiative. Le représentant de Pygmées rencontré sur place plaide pour la considération de leur appartenance à la nationalité congolaise, à la scolarité de leurs enfants et à l’accès à l’éducation.

Nous sommes marginaliser et discriminer, nous subissons une discrimination systémique qui se manifeste par une exclusion sociale, économique et politique, privés mêmes des opportunités que les autres citoyens congolais bénéficient”,

Nous avons perdu nos terres ancestrales avec un accès restreint aux ressources naturelles : les citoyens quittent la ville achètent de grandes concessions pour l’exploitation forestière intensive, l’expansion agricole, la création de zones protégées, l’exploitation des ressources naturelles et les conflits armés ont entraîné l’expropriation et l’expulsion des nos communautés et de nos terres traditionnelles”,

Nous avons également des difficultés d’accès aux services sociaux de base, entre autre

L’éducation: où l’accès à l’éducation pour nos enfants pygmées est limité par la pauvreté, la discrimination, l’éloignement géographique, la langue utilisée à l’école, même lorsque l’enseignement est gratuit, les coûts indirects (uniformes, fournitures) restent un obstacle.

La Santé : l’accès aux soins de santé est extrêmement difficile en raison de la discrimination, de la précarité économique, de la distance des centres de santé et du manque d’information, quelquefois se référant à la tradition nous sommes limité à utiliser le médicament traditionnel qui malheureusement est devenu rare suite à la déforestation faite par l’homme de la cité.

La vulnérabilité accrue en période de conflit : Nous, peuples pygmées, sommes particulièrement exposés aux dangers des conflits armés, nous sommes souvent pris au piège, victimes de la violence, de déplacements forcés et de l’exploitation par les groupes armés…”

Retenez que la République démocratique du Congo a promulgué une loi historique en 2022 visant à protéger et promouvoir les droits des peuples autochtones pygmées, sa mise en œuvre effective se heurte à des obstacles considérables. résolution 33/25 du Conseil des droits de l’homme Se référant à la loi congolaise promulguée en Novembre 2022, à son chapitre 4 article 35, qui stipule : “le pouvoir central, la province et les entités territoriales décentralisées assurent la protection et la promotion des modes traditionnels de gestion de l’environnement par les peuples autochtones pygmées.

Tout en tenant compte de leur consentement libre, informé et préalable, ils garantissent l’implication et la participation des peuples autochtones pygmées dans la gouvernance et la gestion des écosystèmes”.

Seth TSONGO ce volontaire de Shujaa Initiative hausse la voix “ que des mécanismes concrets pour garantir et faire respecter des droits spécifiques des peuples autochtones en tant que soient connues et observées par tous”.

Notons que la résolution 33/25, adoptée le 30 septembre 2016, réaffirme le soutien du Conseil des droits de l’homme à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Elle rappelle toutes les résolutions relatives aux droits des peuples autochtones et modifie le mandat du Mécanisme d’experts sur les droits des peuples autochtones.

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