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4000 (4 milles), c’est le nombre d’arbres que l’organisation Femmes unies pour le développement endogène et intégral (FUDEI ndlr) attend planter à Goma en 10 jours, du 2 au 12 Mars 2023.
Cette initiative est à inscrire sur l’actif de de la FUDEI, qui, depuis sa création, oeuvre dans le domaine de l’environnement : le plantage d’arbres, l’assainissement, le recyclage des déchets et l’éducation environnementale.
Au delà, les femmes réunies au sein de la FUDEI, veulent accélérer les actions dans le domaine environnemental, pour témoigner de leur engagement vis-à-vis des enjeux du développement durable et du réchauffement climatique.
En plus, elles accompagnent disent-elles, la vision du chef de l’État Congolais, Félix Antoine Tshisekedi, qui ambitionne planter 1 milliard d’arbres d’ici 2030, pour enfoncer le clou du statut de son pays: « RDC: pays-solution » en matières de lutte contre le réchauffement climatique et la promotion de la transition énergétique.
Par ailleurs, la FUDEI ambitionne planter 50 000 ( cinquante mille) arbres en cette année 2023, dans les territoires du Nyiragongo et la ville de Goma.
« Vu le réchauffement climatique, nous avons pris l’engagement de planter des arbres pour créer les forêts artificielles en constituant les espaces verts à travers la ville. Et cette semaine, nous allons planter déjà 10 000. Mais pour toute l’année 2023, nous ambitionnons planter 50 milles arbres dans le territoire du Nyiragongo et en ville de Goma. »… Nous a confié Florida KAHAMBU, membre de la FUDEI.
L’agronome Joseph KATHUSELE qui lui aussi est membre de la FUDEI, a fustigé nonobstant, la spoliation par certaines autorités de la ville, des espaces boisés volontairement par cette association il y a 10 ans de plus.
KATHUSELE parle par exemple du cimetière dit de l’Institut Industriel de Goma (ITIG 1 ndlr), qui renferme plus de 3300 arbres plantés depuis 2012. Il veut que cette pratique cesse et que les autorités servent d’exemple en matière environnementale.
Tout comme Florida KAHAMBU, Joseph KATHUSELE attire l’attention de tous, sur l’engagement à prendre en faveur des questions environnementales, pour je cite, « sauver ensemble la nature, victime d’une dégradation criante, dont nous sommes nous-mêmes auteurs… ».
John TSONGO
