Monde : l’urgence climatique, le temps presse

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Depuis les décisions prises durant toutes les Conférence des Patries COP aucune réponse ou résolution favorable à faveur du climat n’a jamais été réalisé. Selon les accords de Paris les activités pour le climat font un calcul à rebours grâce à l’horloge climatique conçue par les partisante du mouvement Climate Clock se soucient d’avantage. Pour la cause de l’urgence climatique le mouvement des activistes pour le climat Climate Clock a proclamé la journée date du 22 Juillet de chaque année comme journée de l’urgence climatique au monde.

Cette année cette date marque officiellement 4 ANS pour réduire considérablement les émissions de combustibles à fin de rester en dessous de 1,5°C de réchauffement climatique. « Chaque minute, chaque seconde compte » Cette journée est instaurée pour permettre aux personnes du monde à agir à temps, #ActInTime car il y a urgence.

Pourquoi l’urgence s’impose?

Partant des différents problèmes environnementaux que nous rencontrons dans le monde aujourd’hui, chacun est appelé à agir à son niveau. En ville de Goma, les journalistes regroupés en réseau des reporters sur la biodiversité en collaboration avec les activistes et chercheurs en environnement se sont mis ensemble pour discuter des questions basées sur les différents problèmes environnementaux dans la ville de Goma. Deux thèmes étaient au rendez-vous : Comprendre le changement climatique, les observations scientifiques et les énergies fossiles face aux énergies renouvelables. Les problèmes environnementaux sont énormes quelques uns ont été résumés par Loving Musubagho lors de son exposée les problèmes environnementaux explique la preuve du changement climatique aujourd’hui dans le monde et dans notre pays. « L’augmentation de température (chaleur), la précipitation, la dégradation des terres, la non-productivité de sol, les inondations, l’éboulement de terre, la pollution plastique (destruction des couches d’ozones, de l’air, des eaux), menace de disparition des certains etre aquatiques, sauvages et édaphiques ou des plantes et des fleures. La déforestation, le déboisement, manque d’énergie y compris la pression démographique sur le PNVi Parc National de Virunga, sur la vie des animaux sauvages et autres biodiversité du parc; tels sont les défis auxquels se confrontent les habitants du monde actuellement ».

Comment agir face à l’urgence climatique?

Réduire rapidement les émissions de gaz à effet de serre est indispensable pour limiter le réchauffement proche de 1,5°C ou sous 2°C au cours du siècle. Mais les effets du changement climatique sont déjà là il nous faut nous y adapter.

Selon l’activiste Justin Mutabesha, pour s’adapter il faut d’abord:

  1. « S’attaquer aux causes du réchauffement climatique: c’est une priorité. Pour cela il faut limiter au maximum nos rejets de gaz à effet de serre. Il est nécessaire d’engager une véritable transformation de nos sociétés car toutes nos activités ont un impact et nous restons encore très dépendant des énergies fossiles.
  2. Réduire notre empreinte carbone : si nous ne consommons que ce qui est absolument nécessaire, nous limiter fortement les émissions de gaz à effet de serre.

Le GIEC affirme qu’avec plus de sobriété nous pourrions réduire nos émissions de façon importante de 40 à 70%.

Pour d’autres activistes nous avons besoin d’un traité de non-prolifération des combustibles fossiles pour réduire nos empruntes. « Le Traité de non-prolifération des combustibles fossiles est une initiative mondiale visant à encourager la coopération internationale afin d’accélérer la transition vers des énergies propres pour tous, de mettre fin à l’expansion du pétrole, du gaz et du charbon, et de réduire la production existante conformément à ce que la science exige pour faire face à la crise climatique. L’appel en faveur d’un traité visant à accélérer une transition juste, rapide et financée vers l’abandon des combustibles fossiles, principale cause de la crise climatique, prend de l’ampleur. »

1. Code rouge climatique pour l’humanité:

Selon le dernier rapport du groupe de travail I du GIEC, le changement climatique est généralisé, rapide et s’intensifie, et certaines tendances sont déjà irréversibles, au moins pour la période actuelle.

Les conclusions du GIEC ne sont rien de moins qu’un « code rouge pour l’humanité ».
« Les sonnettes d’alarme sont assourdissantes et les preuves irréfutables », selon le secrétaire général des Nations unies António Guterres,
« nous devons agir de manière décisive maintenant pour maintenir une température de 1,5 °C. »

2. Les combustibles fossiles sont la principale cause du changement climatique:

Pour maintenir l’objectif de l’Accord de Paris de limiter le réchauffement à 1,5 °C, il faudra prendre des mesures urgentes pour s’attaquer à la principale cause de l’urgence climatique : les
combustibles fossiles.
L’industrie des combustibles fossiles est responsable de plus des trois quarts de toutes les émissions historiques de dioxyde de carbone depuis la révolution industrielle.

3. L’industrie des combustibles fossiles prévoit de dépasser largement l’objectif de 1,5°C fixé à Paris:

Malgré l’urgence climatique, les gouvernements planifient une production qui entraînera en 2030 des émissions plus de deux fois supérieures à celles qui seraient compatibles avec la limitation du réchauffement à 1,5 °C et la prévention d’un dérèglement climatique catastrophique.
À elles seules, les émissions provenant des capacités de production existantes ne permettraient pas de rester en deçà de ce seuil.
Pour limiter le réchauffement à moins de 1,5°C, le monde devra réduire la production de fossiles d’au moins 6 % par an entre 2020 et 2030, selon le rapport du PNUE
sur les écarts de production.

4. L’élimination progressive des combustibles fossiles nécessite des mesures « du côté de l’offre » pour compléter les réductions d’émissions :

Au cours des dernières décennies, les négociations se sont concentrées sur la réduction des émissions tout en négligeant la production de combustibles fossiles.
Le succès de ces efforts est limité par l’industrie, qui verrouille la production et limite la compréhension par le public de son rôle dans la crise. Pour rester en deçà de 1,5 °C, il est nécessaire de compléter les mesures de réduction des émissions par des actions visant à réduire la production et l’offre de combustibles fossiles.
Cela serait rentable et éviterait de futurs blocages dus à des raisons techniques, économiques, juridiques et politiques, tout en réduisant les risques liés à retarder la transition.

5. Une transition juste nécessite de nouvelles formes de coopération internationale :

Une réduction rapide, juste et respectant la limite de 1,5 °C nécessitera une coopération internationale pour éviter la prolifération des combustibles fossiles, gérer le déclin de la production et permettre des
transitions justes et équitables.
La coopération est notamment nécessaire pour permettre aux pays de réduire leur dépendance mutuelle à l’égard des combustibles fossiles, soutenir les travailleurs et les communautés, passer rapidement aux énergies renouvelables et construire des économies plus diversifiées.
Pour ce faire, il faudra éliminer les obstacles à la transition en repensant les règles relatives à la dette, au commerce et au financement qui freinent la transition.
Nous avons besoin d’une transition qui ne laisse personne de côté.

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